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25 Oct 2021

Comment est née ma passion pour la Mission

Par Sylvio Bourget

À un très jeune âge, j’ai décidé d’acheter des photos pour l’Œuvre pontificale de l’enfance missionnaire. À l’époque, je ne me doutais pas que ce simple geste allait m’amener très loin dans mon parcours de foi comme disciple-missionnaire. Voici donc comment est née ma passion pour la Mission.

Mon premier contact avec l’Enfance missionnaire (Mond’Ami) a débuté dès mon entrée à l’école, soit en première année. Il faut dire que je suis de la génération où l’école était confessionnelle et que l’éducation au primaire relevait des religieuses.
À ce jeune âge, l’implication missionnaire se faisait via l’Enfance missionnaire et par l’achat de photos d’enfants provenant de pays pauvres. Étant originaire de Percé, village du Québec situé en région éloignée, ces photos me faisaient rêver à des contrées exotiques où la culture et l’environnement étaient très différents de la mienne. J’avais l’impression d’être en relation avec un enfant d’un pays lointain. Je les achetais grâce à l’argent reçu pour mon service comme servant de messe. Plus tard, avec l’apprentissage de la géographie, mon intérêt pour ces régions lointaines ne faisait qu’accroître.
Parallèlement, nous recevions fréquemment la visite de prêtres missionnaires, entre autres, les Pères blancs (les Missionnaires d’Afrique) avec qui je passais beaucoup de temps à échanger. Il y avait également une émission à la télé où l’on voyait le père Ambroise Lafortune remontant un fleuve dans un pays d’Afrique à bord d’une pirogue, allant évangéliser de village en village.
Bref, mon enfance fut bercée par ces images et ces récits d’explorateurs missionnaires passionnés qui me faisaient rêver de voyages en Afrique ou en Asie.

Un rêve devenu réalité

La vie a suivi son cours. Les études, le travail, puis la famille ont occupé toute la place pendant les trente années suivantes, mais le désir de partir en mission ne m’avait jamais quitté. Alors, lorsque mes enfants ont quitté la maison, ce désir a vite repris sa place.
De sorte que, en 2005, par un froid matin de janvier, je me suis envolé pour Haïti, avec la simple idée d’aller reboiser en montagne et de disperser des semences d’écologie et d’environnement aux plus de jeunes possibles.
Ainsi, après une quinzaine de missions, je pense avoir réussi à accomplir ce que j’avais souhaité. J’ai installé des pépinières en montagne, aménagé des potagers communautaires, dispensé de la formation à des étudiants en agronomie, participé à la construction d’une école en agronomie et d’une bibliothèque scolaire, et réparé des bâtiments abimés par le tremblement de terre de 2010.
Mais, je n’ai pas terminé mon travail, loin de là ! Car je crois que venir en aide aux plus appauvris, c’est notre mission comme chrétien. Et c’est une mission qui se transforme très vite en passion, quand on le fait au nom de notre foi.
Je crois fermement en l’importance d’aider la jeune génération, car je sais qu’ils représentent le meilleur espoir pour notre avenir et celui de l’Humanité. Alors, pour moi, aider l’Enfance missionnaire est l’un des meilleurs legs humanitaires que nous puissions transmettre de notre vivant.

Je n’ai peut-être pas conservé ces anciennes photos que j’ai achetées. Mais je les ai remplacées par des nouvelles encore plus importantes ; celles de centaines de sourires d’enfants qui resteront à jamais gravés dans mon cœur.

Sylvio Bourget
Missionnaire laïc
Diocèse de la Gaspésie et des îles de la Madeleine.

 

 

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